Chapitre 2 : Quels sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production ?

29 janvier 2023
in Science économique
Terminale

 

INTRODUCTION

Commerce international : ensemble des échanges de biens et services entre pays. Il se mesure en additionnant les exportations de tous les pays = valeur des exportations mondiales de marchandises

Internationalisation de la production : processus de développement de la production de biens et services des firmes dans des pays autres que leur pays d’implantation initiale.

 La valeur des exportations mondiales a été multipliée par 10 depuis 1970, alors que le PIB mondial a été multiplié par 4). Les exportations augmentent donc plus vite que le PIB, ce qui veut dire que l’on échange plusieurs fois un bien produit une fois. 

Cela est permis par la baisse des coûts de transport (donc le progrès technique dans le secteur des transports) et la baisse des tarifs douaniers. 

Cette internationalisation du commerce et de la production nous rend particulièrement dépendant de productions réalisées à l’étranger. Les problèmes d’approvisionnement en masques, en principes actifs de médicaments et autres appareils respiratoires lors de crise du covid-19 en témoignent !

1.Quels sont les fondements du commerce international ?

Le but de cette partie est d’expliquer pourquoi les pays commercent entre eux, plutôt que de produire tous les B&S dont ils ont besoin. On va commencer par expliquer le commerce de produits différents (le commerce interbranche) avant d’aborder le commerce de produits comparables (commerce intra-branche).

1.1Le rôle des dotations factorielles et technologiques dans les échanges commerciaux et la spécialisation internationale : l’échange international de produits différents

Il s’agit d’expliquer la spécialisation économique d’un pays : elle désigne le choix d’un pays de choisir de produire tels produits et de ne pas produire d’autres biens et services. 

Spécialisation internationale : fait pour les pays de se consacrer à la production d'un éventail plus restreint de biens et de services que la gamme de biens et de services qu’il utilise.

-Pour expliquer la spécialisation et la division internationale du travail, D. Ricardo, économiste anglais du 19ème siècle, élabore la théorie de l’avantage comparatif.

Selon D.Ricardo, les pays se spécialisent dans les productions où ils sont relativement le plus efficaces ou les moins inefficaces, c’est-à-dire là où ils ont un avantage comparatif.

Avantages comparatifs : L’avantage comparatif est un critère de spécialisation qui conduit un pays à se spécialiser dans la production où il est le meilleur ou relativement le moins mauvais c’est-à-dire à se spécialiser dans les secteurs où l’écart de productivité est le plus petit par rapport aux autres pays.

-Les pays se spécialisent aussi là où ils sont le mieux dotés en facteurs de production (travail et capital) : selon leur dotation factorielle

Dotations factorielles : Ensemble des facteurs de production dont dispose un pays 

Si, dans certains pays le facteur travail est relativement abondant, par rapport au facteur capital (pays en développement avec une forte croissance démographique par exemple), alors le prix du facteur travail sera relativement bon marché (relativement au facteur capital). Les pays les mieux dotés en facteur travail ont alors intérêt à se spécialiser dans la fabrication de produits intensifs en main d'œuvre (et donc à exporter ses produits), tandis que ceux qui sont mieux dotés en capital ont intérêt à se spécialiser dans les produits à forte intensité capitalistique.

-La spécialisation internationale peut aussi s’expliquer par la dotation technologique, (c’est à dire qu’il ne s’agit plus seulement de regarder la quantité de facteur de production possédée mais aussi leur productivité )

Les échanges internationaux s’expliquent aussi par l’écart technologique entre nations. Une nation bénéficie d’un écart technologique parce qu’elle dispose d’une avance technologique liée à l’importance de l’investissement en recherche-développement. Les économies avancées exportent les produits innovants puis, progressivement, à mesure que les technologies deviennent plus communes, les économies en développement les imitent et deviennent exportateurs lorsque ces produits peuvent être fabriqués par une main-d’œuvre à faible coût. Pour maintenir leur part de marché à l’exportation, les économies avancées doivent donc innover continuellement.

Grâce aux importations et à la diffusion du progrès technique, certains pays en développement vont en profiter pour mener des stratégies de remontée des filières qui consistent à construire progressivement de nouveaux avantages comparatifs (ex de la Corée du Sud ). Spécialisés initialement dans des productions intensives en travail peu qualifié en vertu du théorème HOS, par exemple la production de biens de consommation à faible valeur ajoutée, ils diversifient progressivement leur offre vers des productions plus intensives en capital et à plus forte valeur 

Conclusion :

Avec la théorie de l’avantage comparatif de Ricardo, la spécialisation des pays repose sur les écarts de productivité, avec la théorie des dotations factorielles, les pays exportent les produits selon leurs dotations en facteur de production ou dotations factorielles.

1.2L’échange international entre pays comparables

Les pays comparables sont les pays qui ont le même niveau de développement et qui exportent des biens comparables, c’est-à-dire dont les exportations consistent essentiellement en du commerce intra branche.

Le commerce interbranche correspond à un commerce de produits de branches d’activités différentes ; le commerce intra-branche renvoie au commerce entre produits d’une même branche d’activité.

Ce qui explique le commerce intra-branche, c’est la stratégie de différenciation des FMN : les entreprises des différents pays se font concurrence. Cette concurrence peut consister à différencier le produit de façon à obtenir une position de monopole. Cela est possible par deux moyens :

En recourant à l’innovation de produit et donc en proposant des gammes de produits de qualité et donc de prix différents :  stratégie de différenciation verticale (par exemple, les différents standards de chambre d’hôtel ou les différentes gammes d’un même modèle de voiture)

En recourant à des dépenses de publicité et de marketing pour différencier les produits aux yeux des consommateurs : stratégie de différenciation horizontale. (variété différente : couleur, design, goût…) 

  • Ce qui explique alors le commerce intra branche est le fait que les entreprises font chercher à différencier leurs produits (par la qualité ou par d’autres caractéristiques) dans le but d’augmenter leur offre, donc la consommation donc la production pour augmenter leur bénéfice. Cette stratégie entraîne souvent une position de monopole de l’entreprise qui va ainsi pouvoir vendre son produit plus cher (exemple : les glaces Ben and Jerry’s)

-le développement du commerce intra-branche s’explique aussi par l’internationalisation de la chaîne de valeur

Fragmentation de la chaîne de valeur : c’est le fait que les entreprises fabriquent chaque segment de leur produit (de la conception à la commercialisation) séparément 

« chaînes de valeur ». Il s'agit de la manière dont les différentes étapes de la production ajoutent de la valeur à un produit final ou, inversement, dont la valeur totale d'un produit est attribuée à chaque étape. Les chaînes de valeur mondiales impliquent que les étapes de production, de la conception d'un produit à sa livraison au consommateur final, sont effectuées dans des pays différents.

Internationalisation

Fragmentation dans différents pays pour tirer des avantages comparatifs et ainsi baisser leurs coûts de production (voir 2.2)

Du coup, les biens s’échangent plus vite qu’ils ne sont produits et cela explique que les pays échangent des biens similaires.

2.Quels sont les facteurs qui sont à l’origine de l’internationalisation de la production ?

Dans cette partie on se demande pourquoi les entreprises produisent dans plusieurs pays : cela s’explique par la recherche d’une plus grande compétitivité et par l’internationalisation de la chaîne de valeur.

2.1Les liens entre productivité des entreprises et compétitivité des pays

La productivité mesure l’efficacité de la production

Compétitivité : Pour un pays, la compétitivité est sa capacité à exporter. Pour une entreprise, la compétitivité est la capacité à faire face à la concurrence en gagnant des parts de marché.

L’entreprise peut améliorer sa compétitivité :

-soit par des prix plus bas que ses concurrents (compétitivité-prix). Pour cela, elle va chercher à baisser ses coûts de production. Si la PGF augmente, cela peut signifier que la production se fait avec des facteurs de production moins chers. La hausse de la productivité permet ainsi aux entreprises d’avoir des coûts de production plus bas et donc de vendre moins chers ses produits, ce qui augmente sa compétitivité-prix. Cela explique que dans les pays qui ont de faibles coûts de production (et en particulier un faible coût du travail) , qui sont plutôt des pays en développement, viennent s’installer des FMN en recherchent d’une meilleure compétitivité-prix (par exemple, les entreprises de textile au Bengladesh) 

-soit par d’autres facteurs que les prix (compétitivité hors-prix) : qualité supérieure du produit, meilleure image de marque, fourniture d’un service après-vente, etc.. Ici, c’est la productivité en valeur des entreprises qui peut augmenter parce qu’elles vont vendre des biens à plus forte valeur ajoutée grâce à des travailleurs plus qualifiés et des machines plus performantes. Les FMN qui recherchent une compétitivité hors-prix (par exemple, celles qui veulent produire des biens de qualité ou des biens à fort contenu technologique) vont alors plutôt s’installer dans les pays développés où il y a de bonnes infrastructures.

=> Lorsqu’une entreprise est plus productive, elle gagne des parts de marché, cela va augmenter le volume de ses exportations et donc la compétitivité du pays.

2.2L’internationalisation de la chaîne de valeur accroît l’internationalisation de la production

Les FMN sont des entreprises qui ont au moins une unité de production ou de vente (filiale) à l’étranger.

 Ces FMN sont créées lorsqu’une entreprise réalise un investissement productif à l’étranger = IDE. L’IDE peut consister à créer une usine de toute pièce, à en acheter une existante totalement ou partiellement (prise de participation). 

Aujourd’hui, les diverses tâches de la production sont décomposées (conception, production des composants, assemblage, commercialisation), puis réparties dans un grand nombre de pays. 

Cela a une conséquence sur la nature du commerce international, c’est l’internationalisation de la chaîne de valeur, lefait que les différentes étapes de la production d’un produit (conception, approvisionnement, fabrication, commercialisation) soient réalisées dans plusieurs pays :

-La firme peut chercher à réduire ses coûts de production (logique de compétitivité-prix) Dans ce cas, elle va souvent localisée une partie de la production dans un pays émergent 

-La firme peut chercher à augmenter sa compétitivité hors-prix. Dans ce cas, elle va plutôt localiser son segment de production dans un pays où la main-d’œuvre est qualifiée, où il y a un potentiel de R&D et d’éducation, des infrastructures de qualité, … (pays développés)

Une FMN va d’ailleurs combiner les 2 logiques. La conséquence est que le commerce international constitue un commerce de biens intermédiaires (composants) à l’intérieur d’une même firme, assemblés dans un pays, pour donner le produit final, lequel sera commercialisé dans le monde entier = commerce intra firme.

Ce mouvement d’internationalisation de la chaîne de valeur est permis par des politiques de libéralisation commerciale et financière qui ont facilitées les flux de marchandises et les flux de capitaux. La baisse des coûts du transport a également joué un grand rôle tout comme l’essor des technologies de l’information et de la communication (TIC) qui facilitent la coordination entre firmes.

Remarques :

Cette stratégie de localisation de la production des FMN ne doit pas être confondue avec la stratégie de délocalisation. Cette dernière implique certes la création d’une usine à l’étranger, mais la combine avec la fermeture d’une usine et l’exportation des produits fabriqués dans le pays où l’usine a été fermée. Les délocalisations surviennent lorsque les firmes (sous la pression des actionnaires) ferment des usines rentables dans le but d’accroître les profits de l’entreprise.

Elle ne doit pas non plus être confondue avec la stratégie d’externalisation qui consiste pour une entreprise à sous-traiter une partie ou la totalité d’un produit (bien intermédiaire ou alors le bien final) à une autre entreprise.

3. Quels sont les effets du commerce international ?

  1. Les effets du commerce international sur les consommateurs et les producteurs

a)Les effets sur les consommateurs

Les effets positifs :

Avec la spécialisation internationale selon les avantages comparatifs, les coûts de production des entreprises diminuent ce qui peut se traduire par une baisse des prix de vente des produits et/ou par une hausse des salaires, c’est-à-dire un gain de pouvoir d’achat des consommateurs.

Les stratégies de différenciation des FMN vont permettre aux consommateurs d’avoir accès à une plus grande diversité de biens et services.

Les effets négatifs :

La recherche d’une meilleure-compétitivité -prix des entreprises entraîne une recherche permanente des coûts les plus bas :

-ce qui provoque une pression à la baisse (ou à la non augmentation) des salaires : ce qu’on appelle le dumping salarial et plus largement social

-un dumping environnemental : c’est-à-dire une pression à la non-existence de lois environnementales

-peut aussi se traduire par une baisse de la qualité des produits proposés.

La spécialisation internationale entraîne dans certains pays la disparition de pans entiers de secteurs d’activité ce qui va se traduire par 

-des destructions d’emplois et une hausse du chômage et la disparition de l’économie locale

-et par une dépendance accrue aux autres pays avec des difficultés d’approvisionnement en matières premières ou en composants intermédiaires qui reste d’entraîner des pénuries pour les consommateurs

b)Les effets sur les producteurs

Les effets positifs

En se spécialisant, les producteurs acquièrent une expertise qui leur permet d’accroître encore leurs gains de productivité. La pression concurrentielle accroît aussi leur recherche de productivité. La concurrence internationale incite les entreprises à innover pour pouvoir aussi augmenter leur compétitivité hors-prix.

De plus, la concentration de firmes dans un espace géographique donné est génératrice d’externalités positives qui renforcent la productivité de chacune d’elles

L’augmentation de la taille des marchés permet aux entreprises de faire des économies d’échelle (quand les quantités produites augmentent le cout de production unitaire diminue) ce qui leur permet de baisser encore leur prix de vente et d’augmenter leur compétitivité.

Les effets négatifs :

Le commerce international entraîne une concurrence accrue :

-soit sur les prix : La recherche permanente du prix de vente le plus bas risque de conduire certaines entreprises à limiter au maximum leurs bénéfices ce qui à terme peut générer des risques de faillite et menacer leurs capacités d’investissement.

-soit sur la diversité des produits qui peut se faire par la différenciation horizontale ou par la différenciation verticale et qui peut faire perdre des parts de marché aux entreprises locales

-l’internationalisation de la chaîne de valeur peut conduire à des problèmes d’approvisionnement en pièces détachées ou en matières premières et donc limiter les possibilités de production

3.2 Les effets du CI sur les inégalités

-Les inégalités à l’intérieur des pays se mesurent par les écarts de revenus entre les ménages résidents

Dans les PDEM (pays développés), les inégalités se sont creusés sous l’effet de deux mécanismes : d’un côté la mondialisation renforce les FMN qui sont des sociétés cotées en bourse distribuant des dividendes à leurs actionnaires. La hausse des dividendes a permis l’enrichissement des plus riches. De l’autre côté, en détruisant des emplois peu qualifiés et en exerçant une pression à la baisse des salaires, l’internationalisation appauvrit la partie la plus défavorisée de la population des pays développés.

Dans les PED (pays en développement), la mondialisation permet l’enrichissement de la classe moyenne (surtout dans les pays émergents) car en engendrant de la croissance économique, elle a permis des créations d’emplois et une augmentation des salaires. Cependant, les inégalités se creusent entre ceux qui bénéficient de la mondialisation parce qu’ils travaillent dans une FMN ou dans le secteur formel et ceux qui travaillent dans le secteur informel.

=> les inégalités à l’intérieur des pays ont augmenté.

-Les inégalités entre pays se mesurent par les écarts de niveau de vie moyen entre pays.

Avec la mondialisation, les inégalités entre pays se sont réduites car elle a permis la croissance et le développement des PED qui ont bénéficié d’une forte augmentation de leur niveau de vie moyen. Ceci est surtout vrai pour les pays émergents. En effet, certains pays, notamment en Afrique, se sont retrouvés exclus  de l’internationalisation de la production.

- La réduction des inégalités mondiales ou internationales ou globales depuis les années 1990 s’explique essentiellement par l’émergence de grandes nations, comme l’Inde ou la Chine tout particulièrement. En s’insérant dans les chaînes de valeur mondiales, ces pays fortement peuplés ont connu un rattrapage économique et de vastes classes moyennes sont apparues faisant de facto reculer l’inégalité internationale

4. Le débat entre libre-échange et protectionnisme

Le commerce international engendre certes des gains à l’échange mais il génère aussi, dans le même temps, d’importants effets distributifs au sein des nations. Les « perdants » de la mondialisation expriment donc une demande politique de protectionnisme

Gains à l’échange= Les gains à l’échange sont les avantages procurés aux offreurs et aux demandeurs par la spécialisation et l’échange. Ils peuvent être mesurés par le surplus du producteur et le surplus du consommateur et par l’augmentation de la production et de la consommation globale qui en découle.

4.1 Avantages et inconvénients du libre-échange

Libre-échange : système de commerce international reposant sur l'absence de barrières douanières à la circulation des biens et des services entre les pays. Les barrières douanières peuvent être tarifaires (taxes) ou non tarifaires (normes, quotas)

Les effets positifs de la mondialisation pour les consommateurs et les producteurs correspondent aux avantages du libre-échange (gains de productivité, croissance, gain de pouvoir d’achat, plus grandes variétés de produit).

Les effets négatifs du commerce international correspondent aux inconvénients du libre-échange pour les consommateurs et les producteurs.

A cela, il faut rajouter les avantages et les inconvénients pour les états :

-Avantages : les états en s’inscrivant dans une zone de libre-échange ont ainsi un pouvoir de négociation plus grand avec le reste du monde (exUE), ils peuvent bénéficier des avantages des autres pays de l’union douanière (transferts de technologie, croissance économique,…)

-Inconvénients : la concurrence internationale incite les états à limiter la fiscalité (dumping fiscal) ce qui restreint leurs recettes fiscales et leur autonomie politique

-Beaucoup de pays, en particulier les PED sont aussi tentés de limiter leur réglementation sociale et environnementale pour attirer les FMN : dumping social et environnemental

l’emploi dans une industrie traditionnelle

4.2 Avantages et inconvénients du protectionnisme

Protectionnisme : Ensemble des mesures visant à protéger un pays de la concurrence étrangère, soit par des barrières tarifaires (droits de douane) soit par des barrières non-tarifaires (quotas, normes sanitaires ou techniques)

L’idée ici est de ne pas nécessairement remettre en question le commerce international, mais de protéger l’économie nationale contre les effets négatifs du libre-échange, donc de la mondialisation. 

On peut justifier le protectionnisme ;

- pour protéger les industries naissantes, (F. List). 

-pour protéger l’emploi dans une industrie traditionnelle ou dans  une industrie vieillissante (M.Allais), le temps qu’elle s’adapte à la concurrence.

-pour protéger un secteur d’activité stratégique ; l’armement, la culture, les médicaments

Le protectionnisme peut consister à taxer les produits importés ce qui augmente leur coût et favorise les produits nationaux, le problème est que les entreprises voient aussi leurs coûts augmenter et augmentent les prix de sortent que les prix des biens importés augmentent, mais aussi les prix des productions nationales. 

Les pays peuvent mettre en place des barrières non tarifaires, comme les quotas d’importations, les normes sanitaires (interdisant l’entrée de produit pour des raisons de santé, ex. OGM) ou normes technique (normes EU).

Les politiques protectionnistes s’exposent à des représailles.  En effet, la mise en place de barrières douanières peut entraîner une réponse équivalente de l’autre pays : par exemple, si la France met des barrières à l’entrée de produits chinois, la Chine peut faire de même pour l’entrée de produits français sur son territoire. Or, le marché chinois représente un nombre beaucoup plus grand de consommateurs potentiels pour les entreprises françaises que le marché français.